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Amateurisme et spéculation en éthologie canine

Spéculations sur le chien - Timide approche éthologique

par Christophe Scillieri
Stagiaire de M. Hubert Belou-Chapelle (*)


Prenant un chien vagabond recueilli à la SPA, donc pratiquement désocialisé aux compartiments mineurs du stade ontogénétique, dès lors, que peut-on extraire dans une réflexion exprimée ?
Avec cet exemple, l'état de vagabondage d'un tel chien ne permet pas de créer le lien qui se forge aux bases des instincts. Dans ce contexte, l'interprétation n'est pas facile à décrire.

Etat du comportement à l'accueil du chien:

En effet le comportement relevé dès le début est un chien qui refuse la relation, tirant sur la laisse à s'en étrangler, n'obéissant à aucun ordre... Seul un appel à sa curiosité instinctive le fait s'approcher. Il semble n'être le chien d'aucun maître ! Pourtant, pour avoir la maîtrise de son chien, le propriétaire doit pouvoir compter sur des capacités intéractives, autant pour la stabilité du couple que pour les contraintes pratiques de l'obéissance du chien. En réalité l'un ne va pas sans l'autre et la stabilité semble découler en partie de l'obéissance. Cette dernière étant la toute première approche vers le chien - le premier stade - de l'initiation du maître au dressage du chien tel que décrit dans les Livres de M. Hubert Belou-Chapelle.

A ce stade, l'observation des élans-réflexes de refus ou de déplaisirs et surtout, des comportements névrotiques, permet de constituer un plan d'action des interventions, pour envisager une nouvelle approche par l'inculcation imposée du chien. En utilisant les deux principaux outils de l'éthologie canine de M. Hubert Belou-Chapelle, on peut alors commencer à redresser le comportement du chien, en appliquant le primaire de l'obéissance. Les réinculcations servant à reconditionner et stabiliser les élans d'instincts présentant une forme problématique, elles seront appliquées en premier - presque en « urgence » - après avoir procédé aux désinculcations compartimentales.

Réduire les comportements observés qui semblent diversement névrotiques (pathologies) et progresser dans le primaire de l'obéissance:

Dans notre exemple, âgé d'un an, des tares ont pu être observées dès l'accueil comme le chien tournant autour de sa queue. Ce genre d'élan - dont l'origine tient à certains instincts perdus ou abîmés - ne peut être considéré comme autre chose que pathologique tant la frénésie habite le chien et entrave la coordination de ses mouvements. Cette forme atypique d'ataxie, ne permet pas au chien un développement des instincts, et la progression escomptée par le maître ne pourra se faire que par une patiente réinculcation des instincts primaires. Ces handicaps doivent être corrigés au plus tôt, grâce à l'outil des ré-inculcations, afin que le chien dispose au maximum de ses réflexes instinctifs (création du Lien).

Dans ce contexte où la capacité du chien tend à retrouver un certain niveau potentiel de ses acquis, on peut voir alors le chien réagir positivement aux instinctivations des différents points sensoriels. En effet on ne peut prétendre obtenir un réflexe correct du chien que si ce dernier est en état de pouvoir rendre ce réflexe. Dans notre cas de névroses avérées, il est important de réduire la névrose grâce aux réinculcations, avant d'exiger, par exemple, le réflexe du « couché » du chien à tout prix. Le prix risque d'être le refus ou d'empirer l'état du chien.

Ainsi pour notre chien (élevage « SPA inconnu »), qui tourne autour de sa queue, les très simples réinculcations manuelles des instincts reconsidérés, et dispensés avec la célérité décrite dans les Livres de M. Hubert Belou-Chapelle, ont permis la disparition définitive du syndrome en moins de 15 jours !

En parallèle, l'activation des points sensoriels, en vue d'inculquer l'obéissance primaire du chien, a eu pour effet de le rendre docile ... puis fidèle. Le chien, au comportement stabilisé suit son maître, répond à son nom, se calme facilement et obéit aux ordres les plus élémentaires. Il n'y a donc pas eu besoin d'autre chose que de développer sur le chien son propre langage identique à celui de l'état naturel et retranscrit dans la méthode de M. Hubert Belou-Chapelle pour qu'il cesse ses comportements de errances désordonnées et névrotiques.

Après quelques mois d'instinctivations, le chien devient sage et, dans le relationnel comportemental, il rétablit l'équilibre en profitant des instincts complétés par la gestuelle, tel qu'il les aurait acquis de source par phylogénèse.

Questionnements, impuissances et déconvenues:

Certains actes (désinstinctivations) se sont révélés extrêmement efficaces dans la thérapeutique, tel que le tournis du chien autour de sa queue qui n'a, à ce jour, aucune solution de soin ailleurs que dans l'éthologie de M. Hubert Belou-Chapelle. Néanmoins d'autres actes, ayant pour but d'atteindre d'autres comportements, peuvent êtres beaucoup plus longs à trouver une conclusion et parfois semblent insolubles de prime abord, sans le concours de l'étude gestuelle. Pour notre chien il en a été ainsi à propos du port d'objet. Faire « ouvrir la gueule » au chien a pris beaucoup de temps et de patience car l'instinct lié à ce réflexe n'était pas en état de réponse à cet élan. Il est certain qu'avec un jeune chien partiellement instinctivé par sa mère, et complété par le maître, grâce à la méthode d'Hubert Belou-Chapelle, le résultat eut été plus rapidement obtenu car les temps de présences à l'élevage son primordiales avec les géniteurs.

Mais il s'agit de ne pas oublier ce que nous enseignent les Livres de M. Hubert Belou-Chapelle. La tangente prise par le comportement du chien, sur lequel le maître fait appel aux instincts, trouve parfois son origine dans le comportement du maître qui est lui-même instruit mais dont la conscience fait face à l'inconscient de son ego.

En conclusion

La complexité d'un programme de conduite d'un chien demande avant tout que le maître s'impose les contraintes de la vie animale canine, et pour ce faire à une connaissance très approfondie, seule la méthode d'Hubert Belou-Chapelle est compatible et efficace. Il n'y a pas de crise de chien dangereux, il n'y a que des crises de l'ignorance !!!

Christophe Scillieri ( email: )



(*) © tous droits d'adaptation et de reproduction interdits. (Brevet marque déposée)






Les premiers manieurs des animaux par la communication non verbale : « les Tzigans »

par Hubert Belou-Chapelle (*)


Le cheminement du savoir TZIGAN est pratiquement insoluble, en remontant la nuit des temps il nous fait faire l'exploration d'une sphère multipolaire d'un tout, bien organisé, pour nous obliger à nous contenter de voir les choses telles qu'elles sont.

Comment j'ai pu, moi, humble Compagnon, au gré de mes pérégrinations, être choisi pour venir me fondre dans les cinq tribus Tziganes de l'altière Bohême ?

Le savoir de ces Tribus, pour manier les animaux, était sublime de pratique. Pour moi, il ne s'agissait que du chien, mais pour le chien, on m'a fait y adjoindre le Loup, mais pourquoi le Loup ? Parce que chez le chien – sauvage ou domestiqué – il y a des fractions compartimentales de gènes qui ne sont plus réactives, certains instincts - dits verticaux - sont éteints et à jamais perdus. Et c'est en ce domaine que l'homme vit dans l'erreur parce qu'il fait intervenir son instruction pour traduire ce qu'il croit être du domaine éthologique.

Le loup, donc, mais le loup sauvage, pouvait lui seul apporter une réponse à mes questions. Tel était le raisonnement de SKE, la Reine.

Et... j'ai eu ce privilège ! Pouvoir me fondre dans l'affection incommensurable de la Reine. J'avais le choix de l'animal ; Ours ? Lion ? Chien ? J'ai pris le chien dans mon coeur, et la Reine dans mes bras, ce fut une sorte d'apothéose avant l'heure. Magique !

Avec le Patriarche, puis avec la Reine, en alternance ou ensemble, j'ai eu droit à la démonstration gestuelle, c'était la révélation d'un secret bien gardé.

Et là ! Commence en moi de germer dans mon esprit une expérience de pensée. Expérience ? oui, je veux bien la tenter, mais il me faudra du raisonnement pour la mise en épreuve de l'observation. Que va-t-on penser de moi ? si je présente ces observations pratiquement irréalisables et peut être incompatibles avec l'état actuel de l'activité canine – temps d'époque - pour le profane ? L'expérience de pensée dans mon imaginaire devenait une provocation, et cette provocation, je me devais de la relever, et je l'ai fait, quitte à passer pour un fou. ! !

J'ai longtemps imaginé de créer des mouvements qui obéiraient aux lois de la nature, mais cet envisagement ne répondait pas concrètement dans mon esprit, et ça ne représentait pas les valeurs de mon projet, l'expérience de ma pensée. En effet, pour moi, il fallait que cette expérience de pensée puisse faire la relation entre le concept du travail et le naturel d'application.

Ce programme me paraissait presque irréalisable, et pourtant, il représentait tout l'intérêt de fond. Ma future expérience se devait d'ouvrir une fenêtre sur les lois de la nature, créer une méthode très spéciale en définissant un mode qui bouleverse les habitudes, voilà mon concept.

Et puis tant pis si je devais passer pour un fou, car en plus, cette future méthode, je la devinais un brin « magique », d'autres diront ou se gausseront ! J'avais presque tout anticipé ! Je devenais sans m'en rendre compte, un empiriste avec des arguments paradoxaux.

Donc pour moi, mon expérience de pensée allait tout droit dans le domaine de la science naturelle et l'étude approfondie de l'embryogénèse, la surprenante découverte du raisonnement existentiel monozygote et des comparaisons du double qui est dit vrai et dudit faux, et cela, dès le deuxième jour de la naissance des chiots. Les chiots sont porteurs de la dénonciation monozygote.

Il ne me restait plus qu'à définir les « compartiments », les énumérer avec l'aide d'un Véto très compétent et surtout discret, puis faire sur le dessin d'un chien, le schéma avec les détails.

A partir de là, tout a coulé de source, j'ai dû définir, comparer, fractionner, j'avais des possibilités insoupçonnées, et j'ai lancé le mot « comportement » qui a été repris par tutti-quanti ! !

Aujourd'hui, j'ai lancé le mot plus ténu et plus difficile à copier « compartimental » il s'agit des « compartiments » qui sont bien spécifiques au report de l'état du gène du chien, et dont dépendent les interventions gestuelles pour avoir la réponse (voir les livres Vivre avec son Chien) ou la réaction du comportement du chien dans une attitude bien ciblée par le maître.

La divulgation au grand public de ma méthode éthologique en 1984 a provoqué le choc révisionnel de toute l'activité canine. Il n'a plus été question de chien d'attaque dans les clubs, mais de club d'éducation, de sport canin, et chez les Autres... ? ...les nantis ou pas des universités, on s'est bousculé au portillon pour prendre noms de comportementalistes ou encore d'éthologues ! Mais en vérité ? qu'ont ils comme base pour telle prétention ? Ils leur manquent les « fondations », et les fondations, elles sont dans la pensée de l'homme qui viendra prochainement bouleverser les descriptions légères des systèmes actuels.

L'éclatement viendra d'un chercheur qui dominera son expérience de pensée et qui maîtrisera l'épigénétique imaginaire dans son expérience de pensée, qui saura traduire l'imaginaire épistémologique. Le chercheur qui dira pourquoi le chien pleure avant la souffrance, alors le ridicule sera pour ceux qui croyaient en leurs bases idéologiques.

Et c'est tant mieux. Et cela sera. !

Hubert Belou-Chapelle ( email: )



(*) © tous droits d'adaptation et de reproduction interdits. (Brevet marque déposée)




...NOUVELLE MÉTHODE (à lire sur notre forum, cliquez ici)...

Le devoir d'instruction du maître

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